Noël

Noël... fête joyeuse, on en profite pour se retrouver en famille complète, frères, soeurs, belles soeurs, beau frère, parents... on fait de bons, longs mais très bons repas, il y a aussi les retrouvailles avec les cousins, oncles, tantes et patacoufin... on bêtifie devant une petite nièce, la plus belle bien évidemment... on lui apprend les petites marionnettes, à faire bravo avec ses petites mains de 9 mois, à se mettre à quatre pattes sans s'affaler à plat ventre... on prend le café au coin de la cheminée, tous ensemble, on discute, on rigole, on se taquine les uns les autres... des petits mots des amis souhaitant un bon Noël...

Au milieu de tous ces petits bonheurs, un vague à l'âme, une impression de vide intérieur, la sensation d'être désespérement seule malgré la famille entourante et aimante, les amis très présents...Voir le bonheur des autres et réaliser qu'on y est pas encore...

Tout change

Par une discussion anodine, je me rends compte que les amis que je pensais avoir ne veulent plus avoir ce statut. Ils me mettent à l'écart volontairement. Je n'ai pas été très présente ces derniers temps, par besoin d'air, de nouvelles rencontres, de changements. Je me rends compte que j'ai besoin d'eux, différemment certes, mais néanmoins envie d'être auprès d'eux. Mais je vois aujourd'hui que je ne les connais plus, leurs évolutions, leur vie et leurs pensées du moment... Je ne sais plus rien... Les tentatives de rapprochement n'ont pas les résultats que je pensais. Je ne comprends plus ce qui se passe. Le discours et le réel sont des choses totalement différentes. Comment j'en suis arrivée là... pourquoi je n'ai pas vu les personnes changer autour de moi... j'ai perdu leur affection ? leur intérêt ? leur amitié ?
Peu importe ce que je vis, il parait qu'il faut avancer seul... si c'est la seule solution, allons-y...

Tante Claire

Ca y est, Biboune, tu es arrivée !!! Bienvenue chez nous Maëlys ! Un beau bébé selon son Papa, 3, 7 kilos, des cheveux, un pti nez en tromptte... J'attends avec impatience de te voir, maintenant ! Je t'embrasse fort. Ta Tante Claire

Biboune

Un petit mot tout spécial pour toi Biboune... Je t'attends avec impatience, pour faire ta connaissance, voir ton évolution, connaître ta personnalité, ton caractère, tes goûts, pour te prendre dans mes bras, te gâter, passer de bons moments avec toi... Aller, arrive vite !!!

Au secours

Comment faire en sorte qu'une journée qui n'en finit pas finisse ? On envoit des textos à ceux qu'on a pas vu-entendu-appelé depuis longtemps... On va voir sur Internet les offres promotionnelles de sncf.com pour les week-ends et semaines au soleil chaud histoire de faire rêver encore un peu plus (les vacances, c'est pas ppour tout de suite), on en profite pour faire la fille et jeter un coup d'oeil sur la redoute en ligne et les promos etam lingerie (bien que certaine(s) arrête(nt) car c'est trop cher...), et finalement tout site qui puisse avoir un intérêt quelconque pour faire passer le temps qui ne passe pas... On va faire un tour auprès des collègues pour connaître les stocks de tissu et on en profite pour bavarder un moment... On a besoin d'une tasse de café pour ne pas s'endormir, et on en reprofite pour discuter avec les collègues, puisqu'elles sont à côté de la machine à café... Mais malgré tout, on a quand même le temps de rentrer toutes les commandes passées au salon de la semaine passée, à savoir un bon paquet !!! Enfin, l'heure tant attendue arrive... 18h... délivrée... j'en peux plus, ce soir c'est décidé, je me couche !!! en espérant pouvoir dormir pour de vrai...

Le travail

D'aucuns disent que le travail c'est la santé... Pourquoi pas. Mais peut-on m'expliquer pourquoi, le soir, je n'ai qu'une envie : celle de me coucher ? Alors qu'il y aurait mille fois plus intéressant à faire, comme voir des gens et des amis (non ce n'est pas pareil), bouger mes fesses en faisant du sport (oui faudrait que je m'y mette), j'en passe et des meilleures. Le travail : est-ce - l'art de supporter et de gérer les coups de speed du boss qui panique, - les questions incessantes de la femme du boss qui ne comprend rien à rien à l'informatique, entre autres ("mais pourquoi quand je lui demande d'imprimer ça met longtemps à s'imprimer" ? ==> c'est peut-être que tu n'es pas la seule à utiliser l'imprimante et que quelqu'un d'autre a lancé une impression avant toi, bananette...), - les lubies de ladite même femme du boss qui veut qu'on fasse tout ce qu'elle veut tout de suite et de l'avoir terminé avant même que ça ne soit commencé, sans se soucier de l'activité que l'on doit laisser tomber pour sa satisfaction personnelle et qu'elle ait l'impression qu'elle a une importance quelconque et une utilité dans l'entreprise, - les résultats catastrophiques d'une mauvaise organisation de l'entreprise en général, tout le monde et personne s'occupe de tout et rien, et le pingouin sur qui ça retombe, c'est bibi... Il faudra qu'on m'explique où est la santé dans le travail...

Agressions vous avez dit ?

- Sortir de dessous ma couette chaude et douillette le matin en me disant que le chauffage est baissé depuis la veille dans tout l'appart... - Entrer dans la salle de bain toujours sans chauffage (puisque dans ledit appartement) et se mettre sous la douche en attendant l'eau chaude... - Le lait du matin = chagrin. Il n'est pas coopératif : il te saute dessus sans prévenir alors que t'es à peine réveillée... - Le froid qui te congèle les mains en partant cravailler (oublié les gants devant l'ordi du bureau)... chtiboulet ou pas chtiboulet... - Les gens cons dans la rue : ils ne connaissent pas le concept du "je-ne-prends-pas-toute-la-place-sur-le-trottoir-sinon-je-gêne-les-autres"... - Le commercial qui ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment de l'impossibilité de livrer une pièce de tissu qui n'est pas encore treminée pour la simple et bonne raison qu'il est justement commercial (je n'oserais dire "de base", mais si, je le dis quand même)... - Avoir envie et besoin de dormir sans trouver le sommeil... - Me réveiller au milieu de la nuit presque en sueur parce que je pense au boulot au lieu de faire un doux et beau rêve... On a pas des vies faciles, moi je vous le dis !

Fouilla

Demain j'arrête...

Etats

Etrange... je me retrouve en face de quelqu'un que je n'ai pas vu depuis une bonne quinzaine de jours. Ca me fait plaisir, ça me manquait. Je lui parle : étrange sensation que ce quelqu'un s'en fout. Que je n'aurais pas dû voir ce quelqu'un ce soir, que ce quelqu'un ne s'en serait que mieux porté. Frustrant... en 15 jours, il se passe des choses que l'on ne saisit pas puisqu'on ne nous en parle pas. L'impression qu'une distance s'installe sans explication, sans prévenir, comme ça. Incompréhensible... la réaction des gens. C'est quand ils veulent, quand ça les arrange, et finalement ne font le pas vers nous que par besoin. Enervant... de se poser toujours les mêmes questions, à intervalles plus ou moins réguliers, sans trouver de réponse qui tienne plus d'une semaine. De ne pas arriver à comprendre le mal être ambiant et intérieur.

La retraite

Quel est l'âge légal pour arrêter de travailler aux Etats-Unis ? J'en connais une qui ferait bien de le faire, parce que ça commence à mettre tout le monde dans la panade... Merci Beverly ! Et dire que, à la base, j'aimais les gens... Mais dégages !!! T'es vieille, t'es moche et tu comprends plus rien aux mails qu'on t'écrit !!! Rentre chez toi, élèves tes hamburgers dans ta parcelle de jardin que tu as sur ta terrasse de building et arrêtes de me faire tourner en bourrique !!! Non mais...

La vie

Tout va bien, on a enfin trouvé son rythme de vie, ses amis, un boulot, une vie sympathique à laquelle on aurait rien à redire... Les résolutions qui sont prises, pas à la va-vite, mais en y ayant réfléchi avant, parce qu'elles ont un sens, réel, qu'il y a un besoin derrière, une nécessité de construction de soi-même... Les soirées entre amis, on passe de bons moments ensemble, Où l'on se sent bien, où l'on pourrait passer des heures et des jours entiers comme ça, rien qu'avec ces personnes, le genre de celles dont on garde un souvenir mémorable, parce qu'elles nous touchent. Ces moments dont on avait toujours rêvé étant petite, et quand on y arrive, on se dit que la vraie vie a commencé : la vie adulte, responsable, où l'on pourra toujours tout assumer tellement on se sent fort et bien. L'impression d'avoir enfin trouvé l'osmose avec soi-même. Et puis le retour de bâton, les soirées qui se terminent en eau de boudin pour la simple et bonne raison que l'on se rend compte qu'on n'a finalement pas tant grandit que ça, que l'on est pas capable de tourner les pages, où l'on se rend compte que ce que l'on pense avoir digéré reste encore au travers de la gorge, la détresse de ne pas pouvoir en parler, de ne pas savoir le dire. La peur de se rendre compte que les comportements que l'on avait proscrits arrivent à reprendre le dessus en cas de faiblesse, passagère ou non), où l'on a beau se dire que même si ce n'est pas grave parce qu'on s'en rend compte et qu'on ne recommencera pas... Le mal que ça fait de se rendre compte qu'un ami a définitivement coupé les ponts avec nous, sans même avoir pris la peine d'expliquer son acte, ni de prévenir, ne rien laisser derrière lui qu'une adresse mail qui n'existe plus, les questions qui en découlent, pourquoi, qu'est-ce qu'on a fait, ou pas fait... Le vide ressenti... L'envie de s'enterrer, ne plus se laisser atteindre par ce qui nous touche, ne plus avoir mal, ne plus penser pour ne plus se rendre compte...

Argh

Elle a refrappé !!! Sors de ce corps !!!

Oula... ça fait bizarre !

Ce sont les soldes depuis presque 15 jours, je n'ai rien trouvé. Faux. J'ai trouvé LE pantalon pour le mariage de ma soeur, ce qui en soit n'est pas un acte héroïque... pour moi si !!! Bref. Je sors du boulot, je pense à rentrer tranquillement chez moi pour dormir, ou du moins me reposer après cette semaine fort éprouvante (passer de 4 mois de glandouille presque totale à une semaine et demie de vrai travail, je vous jure, je ne m'en remets pas !), et v'latipa que je tombe sur un magasin de la mort qui tue. Je rentre, et je découvre des chaussures par très beaucoup... Je fais un tour... puis un deuxième... et hop les essayages commencent : baskets passe-partout, petites chaussures, escarpins, bottes (avec-sans-à moitié en moumoutte)... Trois quarts d'heure plus tard, je ressors changée... en fille !!!! Je suis encombrée de trois boites de chaussures (et non, pas moins) juste pour le ti bout de bonne femme que je suis. Si je continue comme ça, je vais me mettre à faire pareil avec les fringues, ça va être un carnage !!! C'est le responsable du bancomat qui va être heureux... qui a dit que c'était une Société Géniale ???

Scénario catastrophe

Je suis allée au boulot en trotinette, puisque mon vélo me fait la gueule depuis hier (je lui avais racheté des pneus tous neufs, tous jolis et tout, bouché les trous des chambres à air avec de jolies rustines, et ben il me pète un frein cet abruti !!! merci bien...), les gens sont des boulets : ils te voient arriver, mais ne bougent pas d'un yota... grrr...
Ce matin, j'ai coincé des ciseaux (mais pas les petits ciseaux à bout rond pour pas se faire mal, non non, des ciseaux que t'as l'impression de pouvoir couper un arbre tellement ça ressemble à des cisailles) sous une machine à découper le tissu : tout bloqué, impossible de décoincer le bouzin... Appel du boss n°2 qui a déjà eu ce problème avec une autre nouvelle (ouf je ne suis pas la seule abrutie), pendant que des bruits douteux se font entendre... clac... clac... Enfin ledit boss arrive à soulever la lame, et j'ai pu récupérer mes ciseaux en 4 morceaux... Bien joué !!!
La machine ne me fait plus autant de clins d'oeil qu'avant, je ne comprends pas pourquoi !!! Et pour couronner le tout, le tissu que j'ai monté aujourd'hui, c'est de la merde à travailler, c genre mousseline qui chope toutes les poussières alentour qui s'incrustent dessus, qui tient pas en place et donc qui se tort au découpage, du coup c'est plus du tout droit au montage, bref, le bonheur total !!!

Mais sinon, tout va bien !!!